Lindsay Portman, Little Princess

Peut-être est-il mieux que je commence à parler de moi en évoquant mes bons côtés. Sinon, je risquerais de vous faire directement fuir. Ce n’est pas – encore – le cas.
Etant issue de la noblesse, mes parents se sont chargés de mon instruction par les meilleurs précepteurs qu’il existe. Dans mes études, je me suis très rapidement montrée comme une jeune fille douée. Très tôt, j’ai montré un goût très prononcé pour la littérature et les langues. Pour l’instant, je suis trilingue, je parle l’Anglais, le Français et l’Espagnol. Si je pouvais, j’apprendrais encore l’Italien et peut-être l’Allemand. Mais le fait d’être douée ne fait pas de moi une fille studieuse, au contraire. Même si j’adore apprendre et que les cours me passionnent, une fois sortie du cadre scolaire, je n’ai jamais vraiment envie de travailler. J’ai souvent tendance à me reposer sur mes acquis vu en classe et je me contente trop souvent de simplement relire mes notes. A la place, je préfère m’amuser avec mes amis, monter à cheval, peindre ou encore jouer de la guitare. Ces derniers éléments sont d’ailleurs mes trois grandes passions. Même s’il faut bien avouer que je joue moins souvent de la guitare qu’avant.
Mais ne croyez pas que mon côté doué fait de moi une petite fille sage voir même coincée. Lorsqu’il ne s’agit plus pour moi d’étudier et de travailler et que je me retrouve en compagnie des jeunes de mon âge, je deviens alors une jeune fille un peu dingue et dévergondée. J’adore faire la fête, aller boire un verre dans un bar entre amis ou encore sortir en boite. Il m’arrive alors parfois d’abuser un peu sur la quantité d’alcool que j’ingurgite (mais attention, je ne me drogue pas). Le fait de me réveiller un matin dans un endroit inconnu fut une chose assez courante il y a quelques années de cela. Maintenant, je me suis un peu calmée et ce genre de choses m’arrive moins. Je fais un peu plus attention qu’avant même si, aux dires de certains, je reste parfois encore un peu trop inconsciente… Peut-être que, le jour où il m’arrivera quelque chose de vraiment grave alors je changerai.
En amitié, je pense pouvoir me considérer comme quelqu’un en qui l’on peut faire confiance. J’aime aider les autres et je suis souvent à l’écoute. J’adore aussi me confier à mes amis et discuter avec elles de petits potins et autres… J’ai aussi très tôt appris qu’il était préférable de garder l’amitié d’une fille que de la perdre à cause d’une histoire de garçon. C’est pourquoi je ne piquerai jamais le copain d’une de mes amies.

Oh oui, je vous entends déjà hurler « mais quelle parfaite jeune femme, elle est bien éduquée, sait faire la fête et elle est fidèle en amitié. » Et ben non, vous vous trompez totalement je dirais même. Personne n’est parfait, c’est bien connu. Ce sont même souvent les personnes qui ont l’air les plus parfaites qui sont le plus bourrées de défauts en réalité. Après c’est vrai, il faut bien l’avouer certains (ceux qui ont toujours de la chance) sont dotés d’une multitude de petits défauts qui au lieu de rendre ces personnes détestables, les rendent encore plus attirantes. Le monde est injuste, la vie est injuste. Enfin, je ne vais pas polémiquer, tout cela vous le savez déjà très certainement. Inutile de vous ennuyer plus avec cela.
Pour ne pas vous dégoutez directement, je vais commencer par un de mes plus gros défauts. Je suis cynique. Bon oui, c’est vrai, ce défaut là n’est pas le plus énorme qu’il existe. Mais méfiez-vous, dans mes plus mauvais jours, je suis redoutable quand je l’utilise. Je ne suis pas souvent de mauvaise humeur, mais les jours où ça m’arrive mieux vaut m’éviter. Après, ne croyez pas que je suis seulement cynique dans ces cas là. Souvent, quand je fais de nouvelles connaissances – souvent du type masculines – j’aime utiliser le cynisme pour évaluer la vivacité de leur esprit. Ceux qui parviennent à jouer du même cynisme que moi sont très souvent les personnes les plus intéressantes je trouve.
Je suis aussi une grande et éternelle maladroite. Non, vous ne me verrez jamais faire tomber un verre ou me prendre les pieds dans mon pantalon pour enfin me retrouver par terre. Je ne suis pas ce genre de maladroites là. Je suis plutôt maladroite dans le genre « aveu de sentiments ». Dire ce que je pense vraiment tout au fond de moi, m’ouvrir totalement c’est une des choses que je fais le moins souvent et pour laquelle j’éprouve le plus de difficultés. Quand, malgré moi, je suis obligée de parler de ce genre de choses j’éprouve énormément de mal à faire des phrases correctes. Soit je me mets à parler de choses sans aucun sens et alors je ne sais plus m’arrêter, soit je ne parviens pas à prononcer le moindre mot. Malheureusement, aucune des ceux deux alternatives n’est à privilégier. Car dans un cas comme dans l’autre je tombe souvent dans l’excès.
Je suis sûre que vous n’avez certainement rien compris à toute cette histoire de maladroitesse (je sais, le mot n’existe pas, mais vous m’aurez certainement comprise). Ne retenez-donc qu’une seule chose. Quand il s’agit de parler de mes propres sentiments, je ne sais jamais comment m’y prendre et dans la plupart des cas je ne m’en sors jamais comme il faudrait.
Cynique, maladroite… mmh la liste des défauts commence à se former. Et malheureusement pour vous, elle n’est guère finie. Bon après, je veux bien l’avouer mon prochain défaut est certainement moins important que les deux précédents mais il ne faut quand même pas oublier de le préciser.
Alors, vous ne le saviez peut-être pas encore mais je suis naïve. Un peu trop naïve parfois même. J’ai trop souvent tendance à prendre ce que les gens me disent pour argent comptant même quand parfois il s’agit du plus gros mensonge que la terre ait connue. Ce n’est pas toujours très pratique d’ailleurs…
En amour, j’ai aussi un énorme défaut. Je suis jalouse, voir même parfois possessive. Après, je ne me pense quand même pas être une de ces jalouses maladives qui empêchent leur copain de sortir pour boire un verre ou voir des copains. Je suis plus le genre jalouse « passive ». Je n’aime quand d’autres filles se mettent à tourner autour de mon copain, qu’elles font des blagues débiles, qu’elles se mettent à glousser et encore d’autres choses dans le même style. Quand ce genre de choses arrive et que je suis à proximité, je m’arrange d’ailleurs toujours pour leur montrer que le mec est « à moi ».
Voilà pour la partie défauts principaux je crois. Il y en a encore certainement d’autres mais soit, vous avez certainement envie de savoir autre chose sur moi que tous mes petits défauts.

A quoi est-ce que je ressemble ? Heum, bonne question. Je vous dirais bien d’ouvrir les yeux, car vous aurez directement une réponse mais le problème c’est que vous n’êtes pas vraiment en face de moi pour l’instant. A moi donc de vous faire une description détaillée de ce à quoi je ressemble.
Bon d’accord, il faut bien l’avouer, je suis plutôt du genre assez jolie. Je mesure un mètre septante-cinq. Mes cheveux sont de couleur brune ainsi que mes yeux. Après concernant mon allure générale, je peux me considérer dans la moyenne. Je ne suis ni squelettique ni obèse. Je suis juste au milieu, même si je dois plutôt tendre vers la minceur à mon avis. J’ai des longues et élégantes jambes, un ventre plat – avec un joli petit piercing - et une poitrine qui doit atteindre le 85B.
Quant au teint de ma peau, je dirais qu’il est du style mat. Le fait que je bronze assez facilement ainsi que les bancs solaires que je fais font de moi quelqu’un de bronzé toute l’année. Heureusement, car je déteste avoir les jambes blanches que je dois mettre une robe.
A part mon piercing au nombril, je n’ai aucun autre piercing ou tatouage. Il n’est d’ailleurs pas prévu que je m’en fasse un un jour.

Concernant mes tenues vestimentaires, j’aime les vêtements de marques. La plupart du temps, je suis habillée dans les tons bleus ou gris. J’aime quand c’est sobre et classe. Les tenues trop excentriques ne sont pas vraiment pour moi.

Si un jour, on me demandait qu’elle aurait été l’enfance de mes rêves. Sans hésitation je répondrais que mon enfance fut celle de mes rêves. Je ne changerais pas une seule virgule de mon enfance. Elle fut magique, tout comme mes parents…
Ce fut par une froide nuit d’hiver que je pointai le bout de mon petit nez. Contrairement à ce qu’il se passe normalement, je décidai d’attendre de sortir du ventre de ma maman jusqu’au dernier instant. C’est ainsi que je naquis le 6 janvier 1987. Exactement 9 mois plus tard que le jour de ma « confection »…
Après quelques jours passés dans la clinique privée où ma mère avait décidé d’accouché, nous rentrâmes à la maison. Enfin disons plutôt au ranch. Le rang de Duc de mon père nous aurait pourtant permis de nous installer dans une magnifique propriété américaine mais ce n’était pas le rêve de mes parents. Ils ont tous les deux toujours été passionnés par les chevaux et ils décidèrent d’acheter un ranch. Un magnifique est superbe ranch dans lequel il pourrait faire un élevage de chevaux. Mes grands parents paternels n’ont jamais été très motivés par ce choix de vie mais mon père leur promis de faire de ce ranch un endroit à la hauteur de notre rang.
C’est donc ainsi que je passai toute mon enfance dans ce magnifique ranch. Mon père était souvent parti pour différents voyages d’affaires, je passai donc une grande partie de mon temps avec ma mère. Vers l’âge de quatre ans, elle commença à m’apprendre doucement le métier de cavalière. Mes parents, n’ayant trouvé aucune école à leur convenance, décidèrent de m’inscrire aux cours à domicile. Plusieurs précepteurs venaient à la maison et se chargèrent de m’éduquer comme toutes les autres petites filles de mon âge. Les cours finis, je passais le reste de mon temps avec ma mère qui continuait à m’enseigner l’équitation.
Sans compter le fait que je n’ai pas côtoyé beaucoup d’autres enfants durant cette partie de ma vie, elle fut sans conteste la plus magnifique des enfances que l’on aurait pu rêver.

Après la période de l’insouciance de l’enfance. Le changement s’impose. Il fut temps de changer, il fut temps pour moi de grandir et de commencer à me préparer à ma vie d’adulte petit à petit.
Le premier grand changement ? Je rentrai au Collège. Finis pour mois les cours à domicile. Mes parents avaient enfin trouvés une école qui leur convenait. De plus, ils jugeaient indispensable le fait que je commence à rencontre un peu plus de jeunes de mon âge. Il s’agissait d’un Collège pour jeunes gens de bonnes familles. Une grande partie des autres élèves, voir même la totalité faisaient partie de la noblesse. Pour ceux dont ce n’était pas le cas, ils faisaient partie de la haute bourgeoisie.
Au début, beaucoup me regardèrent d’un air critique. Ils n’approuvaient pas vraiment mon look « cow-girl ». J’avais un look un peu à part par rapport à elle mais cela ne me dérangea pas énormément. Mon caractère sociable m’aida rapidement à me faire des amis. Après quelques mois passés avec eux, je m’étais totalement habituée à ce nouveau monde. Pour une personne ne me connaissant pas, il aurait été impossible de se douter que je n’avais mis les pieds dans une école quelques mois plus tôt. Mon look avait un peu changé et il ressemblait plus au leur – même si j’ai toujours gardé mon look de « cow-girl » à la maison. C’est ainsi que j’ai aussi découvert une passion pour le shopping. Mes week end se partagèrent alors entre mes sorties avec mes amis et les chevaux. Malgré le fait que j’adorais ce nouveau monde, je n’abandonnai jamais l’équitation. C’était ma passion, et jamais je ne l’aurais abandonné, même si je devais passer des nuits blanches pour avoir le temps de monter.
Ce fut donc ainsi que mon adolescence se poursuivit. J’eus plusieurs petits amis durant cette période mais je n’ai jamais considéré aucun d’entre eux comme « l’amour de ma vie ».
L’école enfin finit, il fut temps pour mois de rentrer à l’université. Mais en réalité, je n’avais aucune idée de ce que j’avais envie de faire. Mes parents me proposèrent un voyage à l’étranger d’un an. Je pourrais ainsi apprendre une nouvelle langue et peut-être aussi me décider de ce qu’il me plaisait de faire. Normalement, il était convenu que je repasse ma dernière année d’école, mais à la place je m’arrangeai pour aller passer un an dans un élevage de KWPN (Koninklijk Warmbloed Paardenstamboek uit Nederland) en Belgique. Mon père avait d’ailleurs des contacts là bas et je fus ainsi envoyée là-bas pour un an. Je décidai de n’emporter aucun de mes chevaux avec moi, j’en aurais suffisamment à monter sur place. L’élevage était situé en Wallonie, dans la partie francophone du pays. J’allais enfin pouvoir pratiquer tout le Français que l’on m’avait enseigné. Le début ne fut pas facile, je dois bien l’avouer. Je me retrouvais dans un pays où je ne connaissais personne, je maitrisais à peine la langue, et de plus, leur manière de monter était totalement différente de la mienne. Moi qui étais habituée à monter comme un cow-boy, je dus apprendre la manière allemande. Mais les gens furent très gentils avec moi. On me confia un jeune étalon de sept ans. Il était débourré depuis deux ans maintenant et j’étais chargée de le sortir en concours. A côté de lui, je montais aussi un cheval de Grand Prix ainsi qu’un autre sortant sur le mètre trente. J’avais ainsi les deux meilleurs chevaux professeurs dont on pouvait rêver. Durant toute l’année, je m’entrainai, apprenant d’un côté avant d’apprendre tous les mouvements à mon étalon. En un an, je fus prête pour sortir en niveau Saint George avec Navett (le nom de l’étalon) tout en sautant des parcours du mètre. La saison de concours se passa merveilleusement bien.
Quand l’année fut enfin terminée, à la place de rentrer à la maison, je décidai de rester encore une année de plus. Une carrière olympique était peut-être envisageable selon mon entraineur et je ne comptais pas laisser tomber ma chance. Je montai avec encore plus d’acharnement mon jeune étalon tout à continuer à débourrer d’autres jeunes chevaux.
A côté de ça, quand j’avais encore un peu de temps pour moi, je continuais à peindre toutes sortes de choses.

Malheureusement, je ne pouvais passer toute ma vie en Belgique. Après deux ans magnifiques, il fut temps pour mois de rentrer. J’avais dix-neuf ans que je rentrai à la maison. Mon père décida de m’acheter Navett pour que je puisse continuer à le monter à la maison. Ce fut bizarre de voir cet énorme cheval d’un mètre quatre-vingt à côté de tous nos petits mustangs qui faisaient à peine un mètre soixante.
Peu après mon retour, mes parents m’apprirent qu’ils m’avaient inscrit dans une école Anglaise spécialement destinée aux plus grands de ce monde. Visiblement j’en faisais partie… Au début je fus assez réticente que j’avais peur de ne pouvoir prendre Navett avec moi. Mais heureusement, des cours d’équitation étaient prévus pour les élèves. Tan pis si j’avais le meilleur niveau équestre, le plus important était que je puisse continuer à monter.
Après tout un été passé à la maison, je rentrai alors au Highland Castle. Il s’agissait réellement d’un endroit magnifique. Les gens étaient très sympas, je me fus rapidement des amis dont une en particulier. Ma colocataire de chambre, Shenae qui devint très vite ma meilleure amie. Nous nous racontions sans jamais rien se cacher ou omettre. Notre amitié était éternelle…

Ce fut avec un petit pincement au cœur qu'un matin plus brumeux qu’à l’ ordinaire, Lindsay remit les pieds à Houston, plus grande ville du Texas mais également son lieu principal de résidence. Le fait de se savoir ainsi loin de ses amis et de là où elle avait vécu ces deux dernières années la rendait affreusement nostalgique. La neige épaisse du parc du château, le calme du lac qu'on apercevait de la fenêtre de sa chambre... même les cours, tiens ! Le pire était surement de se retrouver à des milliers de kilomètres de Shenae, sa meilleure amie.

Elle rentra dans son immense ranch sur les hauteurs de la ville, dans le quartier le plus riche et le plus coté. De toute manière sa demeure était isolée par un immense parc privé. Ainsi seule dans son chez-soi, ne voyant que passer quelques bonnes, elle se sentit terriblement mal. Elle se doutait bien que beaucoup de personnes étaient dans son cas mais elle parlait peu à Shenae, car elle la savait dans les bras de Kerr. Résultat, c'était encore pire. Parfois, elle ressortait du fond de sa valise les sublimes tableaux qu'elle avait peint au Highland Castle : elle pouvait les observer durant des heures. C'était ses petits chefs-d’œuvre... Car le château et ses alentours l’inspiraient tellement ! Ici, elle n'arrivait plus à rien produire. Sa région lui paraissait fade, uniforme. C'était étrange, car elle avait toujours adoré son pays...

Mais un jour, en se levant dans sa grande chambre toute faite de bois, elle eut une sorte de révélation : sans même prévenir ses nobles de parents, elle emballa quelques affaires, prit une belle somme d'argent et partit prendre le premier avion pour New-York. Pourquoi NY ? Parce que c'était la ville où elle était sure d'être libre. Elle ne serait plus l'enfant unique du réputé Duc du Texas, elle serait elle, Lindsay. Elle débarqua donc à NY et ne prévint ses parents que le soir, leur disant catégoriquement qu'elle restera dans la ville autant qu'elle voudrait et qu'ils ne pourraient rien y faire. Ils voulurent tout deux tenter de la raisonner mais elle coupa alors le contact. De toute façon ils ne pourraient jamais la retrouver ici. Enfin libre, et qui plus est dans une ville telle que New-York, elle commença par louer une belle suite dans un hôtel de Manhattan. Elle avait la ferme intention de découvrir la ville. Bien entendu, elle avait déjà eut l'occasion de voyager à NY. Lorsque l'on était de son rang, on allait très souvent dans des états autres que le sien. Mais elle y était passée tellement rapidement qu'elle n'avait rien eut le temps de voir. Là, elle allait ressortir ses palettes et ses peintures, et l'inspiration allait certainement revenir. Au début, ce ne fut pas le cas, et puis après quelques jours, elle se remit à peindre... Mais pas des scènes de NY... Non, des extraits de l'Irlande, des images gravées dans sa tête, parfois à partir de photos prises au château. Toute pleine d'entrain de cette nouvelle vague artistique, elle fit un peu le tour des galeries d'art pour en trouver une qui accepterait de l’exposer. Evidemment elle eut du mal car elle ne voulait en aucun cas s'imposer et user de sa notoriété, si l'on peut dire. Lindsay était là pour être elle-même. Au final, une petite galerie de jeunes artistes l'acceptèrent et aimèrent particulièrement ses œuvres sur l'Irlande : ils décidèrent d'en faire une expo.

Lindsay prépara cette expo, sa première, avec un soin inimaginable. Elle avait toujours rêve d'exposer ses œuvres, alors à New York... Le soir du vernissage vint enfin. Lindsay, toute excitée, rencontra beaucoup de gens du métier ou de simples passionnés d'art, et elle se sentit immédiatement à l'aise dans ce monde, au point d'en oublier totalement l'autre, le monde de la noblesse et des belles allures. Jusqu'au moment où, un verre de champagne à la main telle une vraie New-Yorkaise, elle se tourna vers l'entrée et aperçut un jeune homme qu'elle n'aurait jamais cru voir ici... Elle s'étouffa à moitié avant de se pincer pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas. Preston Adams venait de passer la porte de son expo, à New-York, à des centaines de kilomètres de leurs états respectifs... Preston Adams ! Lui, un amateur d'art ? Elle ne pouvait y croire. Discrètement, elle le vit fouiner dans la salle, s'arrêter longuement devant ses tableaux. Elle voyait son visage : il avait l'air troublé. Avait-il reconnu le château ? Surement… Il allait donc tout comprendre. Elle choisit de venir à sa rencontre, étant sure d'être démasquée. Elle s'en approcha timidement et lui dit un bonjour. Surpris mais moins distant et agressif qu’à l’ ordinaire, il lui demanda si ces tableaux ne lui rappelaient pas quelque chose, à elle non plus. Il lui confia d'ailleurs qu'ils les trouvaient magnifiques. Lindsay prit alors son courage à deux mains et lui avoua qu'ils étaient d’elle. Il eut l'air tellement impressionné qu'elle fut immédiatement aux anges. Et chose incroyable, ils parlèrent d'art, de NY et de leur rang toute la soirée. Elle se rendit compte qu'ils étaient non seulement de vieux amis d'enfance, mais que par-dessus tout ils avaient des tas de points communs. Il la raccompagna à son hôtel et dès le lendemain, ils visitèrent NY et ses musées ensemble. Ainsi passa une bonne semaine, les liens et la complicité entre Lindsay et Preston devenant de plus en plus forts. Et puis un soir, Preston lui fit la surprise de l'emmener en haut de L'Empire State Building et il lui avoua alors son amour. Magnifique, non ? C'est exactement ce qu'elle pensa aussi. Dès l'instant où elle échangea avec Preston leur premier baiser, elle fut persuadée qu'il était celui qu'elle avait toujours attendu. Mais cette fois ci, elle n'allait pas lui faire peur, et pas tout gâcher. Les deux nouveaux amoureux passèrent ainsi quatre mois merveilleux à NY, à glandouiller main dans la main au cœur de Central Park. Malheureusement le devoir appela Preston et chacun dut rentrer à la maison. Cependant le week-end, en cachette comme deux adolescents, ils continuèrent de se retrouver à mi-chemin entre leurs deux villes pour s'aimer de plus belle. Lindsay reçu quelques lettres d'admirateurs et notamment de la présidente d'une association de jeunes artistes hypes qui l'invitait à venir aux festivals d’art. Elle fit alors un peu le tour des USA pour faire ces festivals, et se bâtit une petite notoriété au sein de la communauté. Preston la suivit dans la mesure du possible... Mais elle lui fit aussi découvrir sa vie, son ranch, tandis qu'il lui apprit le poker. On pouvait réellement parler d'amour parfait. Même lorsque Preston dut faire un concours de poker loin du Texas, au Canada. Mise à par cela, la rentrée arriva plus vite que prévu et Lindsay fut plus qu'impatiente de rentrer pour retrouver ses amis... Contrairement à Preston. Lui ne s'était jamais senti bien dans l’école. Mais Lindsay lui promit que tout irait bien à partir de désormais, car ils étaient ensemble. Elle ne le laisserait pas tomber. On peut le dire, Lindsay était vraiment folle amoureuse de Preston. Preston aussi tombait amoureux, d’ailleurs. Ils rentrèrent donc à deux et laissèrent avec grand je-m’en-foutisme les rumeurs circuler sur eux. Jusqu'au moment où les paparazzis s'en mêlèrent.. Car Lindsay et Preston n'avaient rien avoué de leur relation à leurs familles ou leurs pays… Aie...

- Shenae Turunen : C'est sa meilleure amie, sa sœur de cœur et sa confidente. Elle l'adore et partage sa chambre.
- Preston Adams : Grace à leurs Etats voisins, elle le connait depuis toute jeune. En fait, elle est amoureuse de lui depuis longtemps déjà, mais elle ne veut pas prendre le risque de lui dire par peur d'être rejetée.